2010 – 2011 : protéger les infrastructures ou protéger les données ?

2010, une actualité riche pour la sécurité

De nombreux incidents ont rythmé l’année. Deux cas ressortent particulièrement : Stuxnet, premier virus ciblant spécifiquement des équipements industriels, Wikileaks et la fuite de données gigantesque qui a touché les Etats-Unis. 2010 a également été une année où de nouveaux usages se sont développés! La virtualisation, qui est maintenant définitivement entrée dans les datacenters, le cloud computing, qui fait ses premières preuves ou encore les smartphones et autres tablettes avec des premiers déploiements métiers mais également des premiers usages innovants d’utilisation d’équipements personnels.

Une nouvelle approche pour de nouveaux enjeux


L’ensemble de ces évènements a aussi montré la limite des approches sécurité classiques. Celles-ci sont basées avant tout sur une protection de l’infrastructure du SI. Nous ajoutons des mécanismes de sécurité sur les différentes briques que sont le poste de travail, le réseau d’entreprise, l’accès Internet, voir le datacenter. Mais cette approche ne permet plus de répondre aux nouveaux enjeux ! En effet l’information est de moins en moins traitée sur les infrastructures de l’organisation. Elle est de plus en plus partagée, avec des partenaires et des clients, accédées depuis des équipements mobiles voir personnels, parfois encore traitées sur des systèmes aux contours plus ou moins connus comme dans le cadre du cloud computing.
Une nouvelle stratégie de réponse doit être envisagée face à ces évolutions, une stratégie qui devra être basé sur un principe simple : protéger au plus près les informations les plus sensibles. En effet pour être efficace et pérenne la sécurité doit se rapprocher de l’information, voir être portée par l’information elle-même, pour pouvoir être mieux partagée tout en étant toujours sécurisée.

Quelles en sont les conséquences ?

Ceci nécessite de planifier des chantiers ambitieux, lié par exemple à la classification des informations les plus sensibles, à la mise en place de mécanismes de protections des données (chiffrement, DRM, DLP…) ou encore à l’inclusion des mesures de sécurité dans les applications (chiffrement, scellement, authentification, processus projet…). Bien entendu les fondamentaux de la gestion des identités jouent un rôle essentiel et devront être encore renforcés pour y ajouter la gestion des partenaires et des clients. Mais il faudra aussi faire évoluer les habitudes, en ayant un focus particulier sur les équipes en charge des applications au cœur de cette nouvelle problématique de protection.L’objectif de 2011 est de faire évoluer nos principes pour aller de la protection de l’infrastructure à une vraie protection des données. Voici une année qui s’annonce donc riche en projets et en challenge !

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